Vivre sa souffrance …
Vous êtes peut-être dans la même situation que moi à une certaine époque.
Tout va très bien monsieur, c’est juste possiblement du stress (ou dans votre tête).
Il n’y a rien d’anormal dans vos examens, vos tests sont parfaits, votre santé est bonne.
Mais alors, pourquoi est-ce que j’ai mal docteur ? D’où est-ce que ça peut venir tout ça ?
Aux yeux de la médecine, il n’y a parfois pas vraiment de réponse tant qu’il n’y a pas de troubles particuliers décelables dans vos analyses. Alors, on vous envoie vous, en analyse.
Il semblerait que ce soit la seule option que la science et l’occident ai trouvé pour tenter de répondre à certaines problématiques dites psycho-somatiques, c’est à dire quand le mental agit ou agresse durablement notre corps et notre fonctionnement normal. Allez consulter !
Pour celles et ceux qui n’ont pas lu mon parcours, je vous laisse découvrir mon cursus via ma biographie (disponible ici) pour mieux comprendre par quoi je suis passés et qu’elles ont étaient mes démarches pour en sortir.
Mais que l’on soit bien d’accord, vous DEVEZ d’abord consulter votre médecin et passer par l’étape des examens et autres analyses pour pouvoir écarter toutes problématiques dites structurelles, mécaniques ou psychologiques (pathologies). Ensuite, vous pourrez explorer.
Ce n’est pas pour rien que je me suis spécialisé en Accompagnement Thérapeutique et Spirituel. Quand une médecine et une approche conventionnelle ne peuvent répondre concrètement à des besoins sans passer par des années de travail et d’analyses qui, bien souvent, ne résolvent pas vraiment les problèmes, il fallait trouver autre chose pour avancer.
L’être humain moderne est tellement déconnecté de lui-même que la simple idée de prendre du temps avec lui-même est quasiment incompréhensible, impensable ou strictement inutile. Pourquoi faire ? J’ai tellement mieux à faire …
C’est aux médecins de me réparer ou de me donner des « trucs » pour passer au travers de ça … je ne suis qu’une victime de la vie dans cette histoire. J’étais bien tranquille à vivre ma vie (n’importe comment) et ça m’est arrivé d’un coup … j’ai rien vu venir ! (étrangement).
Mais oui …
Toujours aux autres de faire le travail.
Jamais à soi, de s’occuper de soi-même.
On a tellement mieux à faire, croire, entreprendre.
Pourtant, la seule et unique chose que l’on aurait à « travailler » un peu est déjà en notre possession. En plus, nous nous en servons déjà tous les jours, dans chaque moment de notre vie, dans nos passions et nos centres d’intérêts … il s’agit de la « curiosité« .
Pourrions-nous, à partir d’aujourd’hui, accorder plus de temps à notre intériorité au travers de notre curiosité ? Pourrions-nous passer autant de temps à l’intérieur de nous en terme d’attention, de focus, de concentration que nous en passons sur notre environnement ?
À chaque fois que notre corps envoi un signal, une sensation, un inconfort, une tension, une raideur, une douleur ou autre … quelle place accordons-nous à ces différents messages que nous essayons de nous faire parvenir (à nous-mêmes) ?
Notre premier réflexe n’est-il pas d’occulter ces sensations désagréables pour continuer ce que nous avons décidé de faire ? Ne plaçons-nous pas notre tête / mental au premier plan du décideur de notre vie au détriment de nos ressentis, de notre intuition, de notre instinct ?
Et que se passe-t-il quand les messages deviennent de plus en plus intenses, présents et handicapants ? Quand le corps décide que non … assez, c’est assez … ne le considérons-nous pas comme un affront de celui-ci à notre bon vouloir ?
Ma tête décide, mon corps suit … c’est tout, c’est comme ça.
Quelle terrible erreur.
C’est méconnaître le fonctionnement humain.
C’est faire abstraction d’une partie de vous-même (l’essentielle).
Le mental sait nous induire en erreur et nous faire accomplir tout un tas de trucs insensés et inutiles car les activités n’en finissent jamais. Celui-ci n’est jamais rassasié de rien, il en faut toujours plus. Et le corps suit derrière, tant qu’il peut, comme il peut, jusqu’à sa propre limite. Après … bien souvent … il se brise. Momentanément ou définitivement.
Est-ce une raison de le haïr ? De lui en vouloir ? De l’achaler parce qu’il n’est pas capable de réaliser ce que votre mental (idées, croyances, éducation, illusions) veut inlassablement lui faire réaliser ce pourquoi, il n’est pas fait !
Depuis près de 15 ans que j’accompagne des hommes et des femmes de tous horizons, presque PERSONNE ne s’accorde de temps de présence à soi, à ses ressentis, à ses émotions, à ses douleurs et autres inconforts.
Quand je dis aux gens que je passe entre quelques minutes et plusieurs heures par jours au contact de mes sensations pour être « au plus juste » avec moi-même, pour mieux me sentir, mieux me tenir (physiquement), pour être mieux et bien … on me regarde avec de grands yeux dubitatifs …
Puis vient l’expérience et l’étonnement.
Oh mais c’est fou !
Je suis plus calme et détendu !
J’ai nettement moins (ou plus du tout) mal !
J’ai même vu/entendu/aperçu des choses, des mots, des couleurs, des souvenirs, des idées qui font du sens pour moi en lien avec ce ressenti, cet inconfort, cette douleur, cette souffrance.
Puis, même si les effets sont là, présents, concrets, ressentis … je ressens bien que l’idée de reproduire ce type de pratique dans le quotidien n’est pas gagné du tout et que cela vient contrecarrer des habitudes, des croyances et des façons de faire … bien différentes.
Trop simples pour que ce soit réellement efficace et durable dans le temps.
Alors … bien peu prolongent la pratique et reviennent à leur état initial.
Tu vois que ça ne fonctionne pas avec moi ta méthode.
Correction …
C’est toi qui ne pratique pas !
Ce n’est pas la pratique qui va le faire pour toi !
Il t’appartient d’intégrer la présence à toi à ton quotidien …
Car ce n’est pas quelque chose que l’on pratique une seule fois.
C’est un art de vivre, une façon d’être, une reconnexion à soi, par soi.
Il n’y a pas de recette miracle, pas de produit magique, pas de savoir ancestral réservé aux initiés, enfin … pas au sens mystique du terme. Il suffit juste d’être présent à soi, intensément, profondément, honnêtement pendant un minimum de temps pour voir se rétablir la plupart des connexions.
La Nature est très bien faite.
Quand on lui laisse le champs libre pour « être »,
Alors, notre propre nature se révèle et retrouve son équilibre.
Nos souffrance sont présentes pour nous rappeler le goût de la vie.
Avons-nous fait quelque chose au-delà de nos limites, de notre possible ?
Si oui, la partie de nous « agressée » nous indique simplement « son agression ».
Comme apprendre et évoluer en tenant compte de nos erreurs si nous préférons ne pas écouter ? Comment faire pour ne pas reproduire encore et encore les mêmes habitudes, les mêmes souffrances, les mêmes dynamiques ?
En écoutant …
Tout simplement.
Une dernière chose.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre corps vous faisait souffrir ?
Pourquoi vous ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi à ce moment précis ?
Qu’est ce qui fait que les choses ne vont pas comme vous le voulez ?
Votre corps le sait lui …
Il suffit de le lui demander.
Tout simplement, directement.
Vous avez du mal à réaliser cette présence à vous-même ?
Vous êtes dépendant d’une application ou d’un outil extérieur ?
Vous aimeriez devenir autonome et être capable de pratiquer partout ?
Ensemble nous pourrons explorer votre situation et avancer sur le chemin du mieux-être.
Prenez soin de vous,
Amicalement,
Sylvain